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Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 2, 1855.djvu/335

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INCONNU

l’Indien qui se désolait et poussait des hurlements le colossal Matagente.

— Que le diable te confonde et t’emporte, Matagente, lui disait le Pelon affreusement mutilé et prêt à rendre le dernier soupir. Que le diable t’emporte avec tes beuglements qui m’empêchent de mourir en paix… À propos — et ici un tremblement convulsif agita ses membres — à propos, c’est à présent inutile que tu ailles… ce soir… faire la commission dont je t’avais… chargé… tu sais… pour Guatetlan, ce village à sept lieues… de Mexico… va trouver plutôt la jeune femme… et… et dis-lui… dis-lui… qu’elle ne m’attende pas… ce soir pour coucher… Ah ! je meurs… maudit soit Dieu !…

Telle fut la dernière parole du Pelon qui,

II
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