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INCONNU

res passèrent rapidement, et nous arrivâmes à San-Agustin.

Les rues étaient tellement encombrées par la foule, que nous eûmes beaucoup de peine à conduire nos chevaux jusqu’à une petite auberge française, établie pour la circonstance.

— Nous coucherons ici, si vous le voulez bien, me dit M. L…, et je vais retenir deux lits à l’avance ; car autrement il pourrait bien nous arriver de passer la nuit à la belle étoile.

Une fois nos chevaux en sûreté, M. L… me prit par le bras et nous nous acheminâmes vers la Calle Mayor, ou la Grande-Rue.

Presque toutes les maisons avaient été converties en montes, et à peine en restait-il quelques-unes de vacantes que le jeu avait