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Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 2, 1855.djvu/97

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INCONNU

ger de rhumatisme, fit observer le perdant.

— Avais-je raison ? me demanda M. L…

— Oui… j’en conviens… mais à présent c’est fini, et nous pouvons aller ailleurs.

—Du tout, du tout, puisque ce ranchero n’est point parti immédiatement après sa perte, c’est qu’il ne se donne pas pour battu.

Comme s’il eût tenu à confirmer la prédiction de M. L…, le ranchero dessella son cheval et s’écria :

— À combien la selle ?

— À trois piastres.

— Va pour trois piastres.

Les cartes furent mêlées, et il perdit de nouveau.

— Que jouer à présent se demandait-il à lui-même à demi-voix. Caramba ! je suis