Page:Dupont - Chants et Chansons, t. 1, 1855.djvu/151

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Je vois dans votre humble calice
Le ciel entier s’épanouir.
Ô véroniques ! sous les chênes
Fleurissez pour les simples cœurs
Qui, dans les traverses humaines,
Vont cherchant les petites fleurs.

Douces à voir, ô véroniques !
Vous ne durez qu’une heure ou deux,
Fugitives et sympathiques
Comme des regards amoureux.