Page:Dupont - Chants et Chansons, t. 1, 1855.djvu/270

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4 LES LOUIS D’OR.

La popularité de cette légende prouve une fois de plus, que, dans la lutte du bien et du mal, si le mal l’emporte souvent dans la réalité, au moins se complaît-on en esprit à voir le mal vaincu ; ce thème, qui est là dans sa simplicité rustique, reparaît en d’autres poésies de l’auteur avec des développements plus imagés ; dans Belzébut par exemple.


5 MON ÂNE.

Ce fabliau, dont la moralité est transparente, reproduit à la fin une vieille coutume populaire de la France. Je l’ai vue en usage des portes de Lyon aux faubourgs de Paris.P. D.


LE VIN DE LA PLANÈTE.

On sait que la récolte du vin fut excellente en 1846.

6 Les savants l’ont bien prouvé.

Allusion à la planète Le Verrier, nommée depuis Neptune, découverte par Le Verrier en 1846.


LE CHANT DES ÉTUDIANTS.

7 Comme a fait Robert Blum, le glorieux martyr.

Robert Blum, ancien étudiant allemand, libraire et membre du parlement de Francfort, combattit en 1848 à la tête de la légion académique composée d’étudiants autrichiens ; il fut fusillé à Vienne.


MA VIGNE.

Quelques critiques attribuent inconsidérément à l’auteur le sentiment exprimé dans ce refrain :

8 Je songe en remerciant Dieu
xQu’ils n’en ont pas dans l’Angleterre.

Ce refrain, comme celui de la chanson des bœufs, n’est que l’expression d’un type rustique, dont l’auteur n’est que le peintre et le traducteur.