Page:Dupont - Chants et Chansons, t. 1, 1855.djvu/41

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Cependant notre sang vermeil
Coule impétueux dans nos veines ;
Nous nous plairions au grand soleil
Et sous les rameaux verts des chênes.

Aimons-nous, et quand nous pouvons
Nous unir pour boire à la ronde,
Que le canon se taise ou gronde,
                        Buvons
À l’indépendance du monde !


À chaque fois que par torrents
Notre sang coule sur ce monde,
C’est toujours pour quelques tyrans
Que cette rosée est féconde ;
Ménageons-le dorénavant,
L’amour est plus fort que la guerre ;
En attendant qu’un meilleur vent
Souffle du ciel ou de la terre,

Aimons-nous, et quand nous pouvons
Nous unir pour boire à la ronde,
Que le canon se taise ou gronde,
                        Buvons
À l’indépendance du monde !