Page:Dupont - Fin de la Pologne, 1847.djvu/44

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Étouffez toute idée à l’instant qu’elle couve,
Comme font vos manants des petits d’une louve ?

Je sais que vos loisirs, inquiets et troublés,
S’usent à dénombrer, à toute heure assemblés,
Vos soldats, bataillons, escadrons, batteries ;
Flottes, gardes du corps… Ce sont vos rêveries.

Ces hommes arrachés aux rustiques travaux,
Vêtus de drap luisant, hissés sur des chevaux,
Touchant au lieu dû soc une-éclatante armure,
En qui la discipline étouffe tout murmure,
Sont autant d’instruments que vous faits mouvoir
Avec deux mots sacrés : l’honneur et le devoir !