Page:Dupont - Les Deux Anges, 1844.djvu/33

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20 LES DEUX ANGES. Cette colline en France est comme un mont sacré Où le simple croyant, loin du bruit retiré, Peut dans l’ombre avec Dieu converser à son aise Et retremper son coeur à la sainte fournaise. C’est là qu’une chapelle, au modeste clocher, S’élève comme un phare aux regards du nocher Qui bravement s’expose au courant des rivières Dès qu’il a salué sa dame de Fourvières. Notre- Dame de Fourvières. Fourvières

! doux coteau, 

dont les sommets bénis Sont aux coeurs affligés ce que sont leurs doux nids Aux alcyons plaintifs dans les roches sauvages, Quand la mer furieuse envahit ses rivages ! Dès que les monts Alpins aux sommets opposés Jettent les premiers feux dont ils sont embrasés, On voit les pélerins monter en longue file Par le petit sentier qui mène au saint asile :