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CHANT XLII.

Ce chant contient un tableau des effets qu’a produits sur le cœur de Bacchus la vue de la jeune Nymphe dont il brigue la main. Il lui découvre sa flamme et cherche à la dégoûter du dieu des eaux ; mais la Nymphe ferme l’oreille à ses discours séducteurs. Neptune paraît à son tour sur la scène, et n’est pas accueilli plus favorablement. Vénus déclare que le sort d’un combat décidera qui des deux rivaux aura la préférence.

CHANT XLII.

Le poète nous décrit l’armure des deux concurrents, ainsi que la disposition de leurs troupes. Parmi les chefs de l’armée de Bacchus, on distingue le Vineux, le Buveur de vin, la Grappe et autres personnages allégoriques. Ce dieu encourage ses guerriers, et propose un défi plein de mépris aux soldats de Neptune, qui pareillement anime son armée par un discours dans lequel Bacchus n’est pas ménagé davantage. Un Triton sonne la charge d’un côté, et Pan de l’autre. On voit paraître le fameux Protée, suivi du vieux Nérée et de la foule des Divinités marines. L’armée des Bacchantes marche à leur rencontre en bon ordre. L’action s’engage ; Silène combat contre Palémon, Pan contre Nérée : les éléphants sont opposés aux veaux marins. La Nymphe Psammaté, placée