Page:Dupuis - Abrégé de l’origine de tous les cultes, 1847.djvu/508

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quand on réfléchira que ce même emblème désignait sept églises, dont la première était Éphèse, où l’on adorait la première de ces planètes ou la Lune, sous le nom de Diane.

À la suite du système planétaire, le mystagogue nous présente le tableau du Ciel des fixes, et les quatre figures célestes qui étaient placées aux quatre angles du Ciel, suivant le système astrologique.

Ces quatre figures étaient le Lion, le Taureau, l’Homme du Verseau et l’Aigle, qui partageaient tout le zodiaque en quatre parties, ou de trois signes en trois signes, dans les points de la sphère appelés fixes et solides. Les étoiles qui y répondaient s’appelaient les quatre étoiles royales.

Dans les mystères de Mithra, outre les sept portes destinées à représenter les sept planètes, il y en avait une huitième qui répondait au Ciel des fixes. Aussi l’auteur de l’Apocalypse dit qu’il vit une porte ouverte dans le Ciel, et qu’on l’invita à y monter, pour voir les choses qui devaient arriver à l’avenir. Il suit de là, en partant des principes de l’astrologie ou de la science qui dévoile les secrets de l’avenir, que l’auteur, après avoir mis sous nos yeux le système planétaire sous l’emblème de sept chandeliers, a dû attacher ensuite nos regards sur le huitième Ciel et sur le zodiaque, qui, avec les planètes, concourt à révéler les prétendus secrets de la divination. Le mystagogue n’a rien fait ici que ce que devait faire un astrologue, qui s’annonçait comme devant dévoiler les destinées du Monde, et prédire les malheurs qui me-