Page:Dupuis - Abrégé de l’origine de tous les cultes, 1847.djvu/58

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de sept fois sept ans chez les Juifs ; les sept sacrements chez les Chrétiens, etc. C’est surtout dans le livre astrologique et cabalistique, connu sous le nom d’Apocalypse de Jean, qu’on retrouve les nombres douze et sept répétés à chaque page. Le premier l’est quatorze fois, et le second vingt-quatre.

Le nombre trois cent soixante, qui est celui des jours de l’année, sans y comprendre les épagomènes, fut aussi retracé par les trois cent soixante dieux qu’admettait la théologie d’Orphée ; par les trois cent soixante coupes d’eau du Nil, que les prêtres égyptiens versaient, une chaque jour, dans un tonneau sacré qui était dans la ville d’Achante ; par les trois cent soixante Éons ou génies des gnostiques ; par les trois cent soixante idoles placées dans le palais du Daïri au Japon ; par les trois cent soixante petites statues qui entouraient celle d’Hobal ou du dieu Soleil, Bel, adoré par les anciens Arabes ; par les trois cent soixante chapelles bâties autour de la superbe mosquée de Balk, élevée par les soins du chef de la famille des Barmécides ; par les trois cent soixante génies qui saisissent l’ame à la mort, suivant la doctrine des Chrétiens de saint Jean ; par les trois cent soixante temples bâtis sur la montagne Lowham à la Chine ; par le mur de trois cent soixante stades, dont Sémiramis environna la ville de Bélus ou du Soleil, la fameuse Babylone. Tous ces monuments nous retracent la même division du Monde, et du cercle divisé en degrés que parcourt le Soleil. Enfin la division du zodiaque en vingt-sept parties, qui