Page:Dupuis - Abrégé de l’origine de tous les cultes, 1847.djvu/80

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a aussi ses Divinités ; Adytya conduil le Soleil ; Nishagara, la Lune, etc.

Les Chingualais donnent à la Divinité des lieutenans : toute l’île de Ceylan est remplie d’idoles tutélaires des villes et des provinces. Les prières de ces insulaires ne s’adressent pas directement à l’Être supréme, mais à ses lieutenans et aux dieux inférieurs, dépositaires d’une partie de sa puissance.

Les Moluquois ont leur Nitos, soumis à un chef supérieur qu’ils appellent Lanthila. Chaque ville, chaque bourg, chaque cabane, à son Nitos ou sa Divinité tutélaire ; ils donnent au génie de l’air le nom de Lanitho.

Aux îles Philippines, le culte du Soleil, de la Lune et des Étoiles est accompagné de celui des intelligences subalternes, dont les unes président aux semences, les autres à la pêche, celles-ci aux villes, celles-là aux montagnes, etc.

Les habitants de l’île de Formose, qui regardaient le Soleil et la Lune comme deux Divinités supérieures, imaginaient que les Étoiles étaient des demi dieux ou des Divinités inférieures.

Les Parsis subordonnent au Dieu suprême sept ministres, sous lesquels sont rangés vingt-six autres qui se partagent le gouvernement du Monde. Ils les prient d’intercéder pour eux dans leurs besoins, comme étant médiateurs entre l’homme et le Dieu suprême.

Les Sabéens plaçaient entre le Dieu suprême,