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À MONSIEUR SULLY-PRUDHOMME
DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE


 Monsieur,

Je me serais abstenu, par déférence, de vous dédier cet opuscule, si je n’avais eu qu’à vous remercier d’un accueil plein de bienveillance, ou de conseils et d’encouragements très précieux. Mais, en matière d’art, quelque obscur que soit l’ouvrier, on lui pardonne de se rattacher à un maître. Si les Parques ont, par aventure, d’autres lecteurs que vous, ils ne pourront me savoir mauvais gré d’avoir voulu rappeler, en tête de cet essai, les œuvres dont il procède. Dans les Destins, dans la Justice et dans tant de pièces d’abord aimées du petit nombre, puis adoptées du grand public, vous avez retrouvé une source de poésie