Page:Duranty - Le Malheur d’Henriette Gérard.djvu/182

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pour y chercher des vers que l’idiot porterait chez les pharmaciens. Après trois jours de labeur, Perrin réunit une dizaine de vers qu’il voulut aller vendre au pharmacien de Villevieille ; mais en échange, il reçut quelques calottes sur sa face imbécile, ce qui le découragea de ce commerce.

Alors les bâtons servirent à de grands combats où Perrin, moins fort et moins agile que son compagnon, eut les épaules et les bras martyrisés. Aristide, qui trouvait le jeu amusant et craignait de le voir cesser trop vite, soutenait le courage de Perrin en lui parlant du chevalier Bayard.