Page:Duranty - Les Combats de Françoise du Quesnoy.djvu/283

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aviez de l’argent et que vous remplissiez les plus hautes fonctions, dit-elle en raillant, vous m’auriez priée peut-être d’avancer vos affaires auprès du prince.

Rose avait eu tant de preuves que son pouvoir sur M. du Quesnoy était irrésistible, qu’elle ne le ménageait jamais. Cette fois cependant, l’irritation de Joachim avait quelque chose de sourd, d’obstiné, ses yeux prenaient une fixité, sa face gardait une expression tourmentée et pétrifiée qui l’inquiétèrent un peu, d’autant plus qu’il ne se fâcha pas et qu’il lui dit : « Adieu, Rose, » d’une voix bizarre.

— Qu’a-t-il en tête ? se demanda-t-elle, il a l’air un peu fou !