désordre, vous le préviendrez encore par une nouvelle refonte.
À juger des choses, par les résultats combinés de l’observation & de la pratique, il s’ensuivroit que dans le cours d’un siécle, le Code des Finances pourroit avoir besoin d’être refondu & simplifié plus d’une fois : en observant néanmoins qu’après quelques refontes, il est probable qu’on parviendroit à les rendre plus rares. 1o. Parce que le législateur, moins détourné des vrais principes par de longs intervales de contradiction & d’anarchie, donneroit à ses institutions nouvelles une perfection plus grande dès leur origine. 2o. Parce que l’intérêt particulier, moins heureux dans ses efforts, se porteroit ensuite avec moins d’obstination & de chaleur à éluder la loi.
Les avantages qui résulteroient de cette simplicité permanente sont si évidens, que sans m’astreindre à les détail-