Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/138

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chie : & ce problême auquel on s’est contenté d’appliquer les calculs politiques, est demeuré sans solution ; parce qu’en considerant le luxe du seul côté de la puissance pécuniaire, on est effectivement forcé de conclure que plus il acquiert de degrés, plus il procure de richesse : quoique d’un autre côté, en considerant ses abus, on sente qu’il existe nécessairement un terme où doivent cesser ses progrès.

L’insuffisance de ces calculs, démontrée par un résultat si peu satisfaisant, devoit ce semble indiquer la nécessité de recourir à la régle morale, dont les loix combinées avec l’intérêt politique, auroient donné la solution qu’on cherchoit.

On auroit vû que si la puissance pécuniaire ajoute à la puissance réelle, cependant elle ne la constitue pas : que la force premiere de l’état est dans la nature même de son gouvernement,