Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/146

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sans altérer la base du systême des finances, elles tendroient à une perception plus simple, à une répartition plus égale, ou à des arrangemens plus économiques : qu’enfin le bien de l’état, l’intérêt général, étant liés intimement à son administration, nul motif personnel, nulle considération particuliere ne doivent l’écarter des routes que lui tracent la conscience & l’honneur, pour arriver au mieux possible.

On concluera de ce tableau, que la finance prise dans son vrai point de vue, pourroit devenir une des écoles du ministere ; d’où après s’être instruit à fond des ressources & des besoins des peuples, l’homme de bien iroit dans une sphère plus élevée consacrer à leur bonheur ses talens & ses veilles.

Il seroit difficile sans doute, & dangereux peut-être, que toutes les compagnies fussent composées de financiers tels que je viens de les dépeindre.