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CHAPITRE QUINZIÉME.

Des raports de la finance avec toutes les parties de l’administration.


Le commerce est de toutes ces parties, celle avec qui la finance a les raports les plus immédiats ; raports d’où dérive la nécessité d’un équilibre perpétuel entre l’un & l’autre.

Le commerce est l’aliment de la finance, sans lui la plupart des impôts ne seroient rien.

Loin donc que l’esprit de fiscalité puisse préponderer dans aucun cas, & que pour déterminer l’assiette d’un nouvel impôt, il suffise de pouvoir la colorer d’un prétexte quelconque de police ou de protection ; il importe au contraire que l’esprit de commerce prédomine sans cesse, & que son intérêt soit toujours la régle de l’imposition,