Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/200

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certains cas la culture & les progrès de quelque branche ; que de préferer l’impôt personnel & territorial, qui de sa nature attaque directement la réproduction ; qui n’étant pas susceptible de la même extension que l’autre, devient plutôt excessif ; & qui porté une fois au-delà de ses bornes raisonnables, peut tarir tout à coup les sources de la richesse commune, en diminuant la masse des denrées qui servent de base au commerce, & de matiere aux travaux de l’industrie.

D’ailleurs, il est des côtés par où l’impôt même est utile au commerce, en ce qu’il assure sa police, ou du moins qu’il y concourt : car en admettant que l’intérêt de l’État fût d’accorder au commerce une liberté indéfinie dans son objet, ce qui feroit peut-être à l’égard des denrées de subsistance, le sujet d’autant de problêmes politiques, qu’il y a d’espéces en faveur desquelles