Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/34

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merce étranger ; puisque c’est avec l’étranger seul que tout pays agricole peut échanger le superflu de ses productions.

Ajoutez à cela, 1o. que le produit de l’impôt en nature fera nécessairement fournis à toutes les vicissitudes des récoltes ; car l’expérience a démontré que le haut prix des denrées, dans les tems de disette, ne rendoit jamais ce que rend leur bas prix dans les tems d’abondance. Or, s’il est vrai qu’un État ne conserve sa vigueur qu’autant que dans chaque circonstance ses forces & ses ressources peuvent se proportionner à ses besoins, il sera évident que la monarchie agricole dont nous parlons, pencheroit vers sa ruine, dès que la progression de l’abondance ne suivroit pas avec l’exactitude la plus précise celle des événemens.

2o. Qu’encore que le nombre & l’étendue des besoins d’une monarchie