Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/41

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culté présente & la volonté de l’acquitter, plus l’impôt dirigé par la régle proportionnelle que nous avons établie portera sur les consommations, plus sa perception sera assurée & son produit avantageux.

Il se présente ensuite deux questions qu’il peut être intéressant de résoudre.

À raison de la préférence, que l’impôt, sur les consommations, doit avoir sur l’impôt personnel ; pourroit-on dans la monarchie, réduire la totalité des contributions au premier de ces deux impôts ?

Ou s’il est impossible de s’y passer de l’impôt personnel, quelle doit être sa proportion avec l’impôt sur les consommations dans la somme totale du revenu ?

On ne trouve la réponse à ces deux questions, qu’en remontant au premier principe de la richesse d’un État, qui est incontestablement l’abondance