Cette page a été validée par deux contributeurs.
l’agriculteur & le commerçant ; puisqu’ils forment, ainsi qu’eux, un des anneaux de la chaîne qui affermit le corps social, en liant toutes ses parties les unes aux autres.
Est-il prouvé d’ailleurs que l’agriculture & le commerce, susceptibles de progrès illimités, puissent produire cet accroissement prodigieux de richesses qu’on nous fait esperer en tout genre ; & qu’il y ait un intérêt si pressant à diriger les vues de tous les citoyens vers ces deux objets ? Examinons de sang froid quels termes l’ordre naturel des choses met à des promesses si brillantes, & commençons par l’agriculture.
D’habiles calculateurs[1] ont démontré que sans la guerre, la peste, les épidémies & les autres fleaux qui dévastent périodiquement la terre, le
- ↑ De la Nature, première Partie, Chap. XVII.