consentement, l’éloignement ou la faiblesse du souverain le leur permettront.
Le zemindar perçoit la redevance territoriale, mais le souverain n’a jamais entendu lui en laisser qu’une part ou tantième ; un règlement intervient donc entre les deux, par lequel partage est fait. Le plus généralement, une somme fixe et une fois convenue, pour un certain nombre d’années, est arrêtée, que le zemindar paye au souverain, et c’est la différence existant entre ce qu’il paye ainsi et ce qu’il perçoit du raïot, qui, retenue par lui, constitue son revenu propre.
L’exacte appréciation des droits propres aux zemindars et aux raïots avec un équitable ajustement des rapports qui doivent exister entre les uns et les autres, et entre tous les deux et le souverain, sont certainement parmi les questions les plus ardues de la politique de l’Inde. Là il ne semble point qu’il y ait de règle générale, tout parait divers et cas particulier. Toujours est-il que c’est dans cet ordre de choses que les Anglais ont été le plus de temps à s’éclairer, et qu’en attendant ils ont le plus tâtonné et le plus commis de fautes. Aujourd’hui, après l’application de mesures dif-