qui sèchent au soleil ; avec la cendre obtenue en les brûlant, les sivaïtes se tracent des lignes ou des barres horizontales, et non plus seulement sur le front, mais encore sur les bras, la poitrine, l’estomac. La première chose que fait le Tamoul après ses ablutions, c’est donc de se marquer le front ou de se barbouiller le corps, et on ne rencontre guère de gens qui, avant de sortir de chez eux, n’aient procédé à cette sorte de toilette.
Les femmes ont d’autres habitudes. Sauf le petit cercle rouge ou jaune qu’elles portent quelquefois, on ne les voit point s’orner des signes religieux, mais elles se dédommagent du côté des bijoux. Elles s’en mettent partout. Elles portent des bagues aux doigts des pieds et des mains ; elles ont des bracelets et des anneaux aux chevilles, aux poignets, aux bras ; elles se percent la cloison du nez et les narines pour y passer des anneaux. Les oreilles sont arrangées pour porter tout un écrin ; le lobe inférieur, déchiqueté et tombant, recevra un bijou rond spécial ; le pavillon, percé dans tout son contour, prendra des bijoux accessoires de forme variée. Le plus souvent, la femme a ainsi sur elle toute la fortune de la famille. Le Tamoul qui