elles sont couvertes d’un fouillis de sculptures représentant des figures grotesques ou difformes de dieux quelconques. Au dehors de l’enceinte, à côté d’une des portes, on est sûr de voir les chars massifs et lourdement sculptés qui servent, pendant les processions, à voiturer la statue du dieu par les rues et, en pénétrant dans les cours, les éléphants que le temple entretient pour aller au dehors recueillir les offrandes.
A Shirangham il y a sept enceintes successives. Les premières sont occupées par les brahmanes, lis ont là leurs maisons, et, comme ils forment une population considérable à laquelle se sont encore adjoints des gens de boutique et de métiers, la meilleure idée qu’on puisse avoir de Shirangham est celle d’une petite ville avec un édifice sacré au milieu.
Concurremment avec sa population humaine, Shirangham abrite toute une population de singes. Ces messieurs sont là parfaitement chez eux, à juger par la tranquillité avec laquelle ils se promènent dans les rues et du sans-gêne qu’ils montrent en grimpant sur les parties les plus sacrées du temple. Étant nous-mêmes montés sur le toit d’une des