LE SUICIDE ET LES AUTRES PHENOMENES SOCIAUX.
en 1849 avec 240 W. Le même phénomène s’était déjà produit pendant les premières années du règne de Louis-Philippe. Les compétitions des partis politiques y furent d’une extrême vio- lence. Aussi est-ce à ce moment que les meurtres atteignent le plus haut point où ils soient parvenus pendant toute la durée du siècle. De 204 en 1830, ils s’élèvent à 264 en 1831, chiffre qui ne fut jamais dépassé; en 1832, ils sont encore à 233 et à 257 en 1833. En 1834, une baisse brusque se produit qui s’affirme de plus en plus; en 1838, il n’y a plus que 143 cas, soit une diminution de 44 0/0. Fendant ce temps, le suicide évoluait en sens inverse. En 1833 il est au même niveau qu’en 1829 (1.973 cas d’un côté, 1.904 de Tautre); puis en 1834, un mouvement ascensionnel commence qui est très rapide. En 1838, l’augmen- tation est de 30 0/0.
- " Le suicide est beaucoup plus urbain que rural. C’est le con-
traire pour l’homicide. En additionnant ensemble les meurtres, parricides et infanticides, on trouve que, dans les campagnes, en 1887, il s’est commis ll,i crimes de ce genre et 8,6 seulement dans les villes. En 1880, les chiffres sont à peu près les mêmes; ils sont respectivement de 11,0 et de 9,3. ° Nous avons vu que le cathohcisme diminue la tendance au suicide tandis que le protestantisme l’accroît. Inversement, les homicides sont beaucoup plus fréquents dans les pays catholiques que chez les peuples protestants : PAYS calholiques. HOMiaOES simples pour i millioa d’habitants. ASSASSI- NATS pour i million d’habitants.
PAYS protestants.
HOMICIDES simples pour i million d’habitants. ASSASSI- • NATS i pour 1 million d’habitants. ’ Italie Espagne Hongrie Autriche .... Irlande Belgique France
Moyennes . . .
,9 ,2 • 10,2 ,1 ,5 ,4 ,1
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,9 ,3 4,2 5,6 Allemagne. . . ’, Angleterre . . Danemark. . . ’ Hollande .... Ecosse I Moyennes. . . . î ,4 3,9 4,6 ,1 4,4 ,3 ,7 3,7 ,5 ,70 ,1 ,1 ,8 ,3 (1) Les assassinats restent à peu près stationnaires.
