Page:Duru et Chivot - La Fille du tambour-major.djvu/130

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
MONTHABOR.
Ça se comprend facilement,
Et j’vous approuve absolument.
ENSEMBLE.
LA DUCHESSE.
O mon père, mon père !
Je ne pense qu’à lui,
Voyez-vous, j’ai beau faire…
C’est un revenez-y !
MONTHABOR.
Je le comprends, ma chère !
Vous ne pensez qu’à lui,
Et vous avez beau faire…
C’est un revenez y.
LA DUCHESSE.
Depuis ce jour, je le confesse,
Mon Bernard m’apparaît sans cesse.
MONTHABOR.
Ça s’explique naturellement,
Continuez, ma chère enfant.
LA DUCHESSE.
Je lui trouve belle figure,
Fier maintien et mâle tournure.
MONTHABOR.
C’est un être plein d’agrément,
Continuez, ma chère enfant.
LA DUCHESSE.
Et dans mes longues insomnies,
Je revois ses buffleteries.
MONTHABOR.
Ça rentre dans le fourniment,
Et j’vous approuve absolument.
ENSEMBLE.
LA DUCHESSE.
O mon père, mon père,
Je ne pense qu’à lui,
Voyez-vous, j’ai beau faire.
C’est un revenez-y !
MONTHABOR.
Je le comprends, ma chère !
Vous ne pensez qu’à lui,
Et vous avez beau faire…
C’est un revenez-y !