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GRIOLET.
Voilà tout !
MONTHABOR, dans sa moustache.
Il n’use pas sa langue, ce coco-là.
LE DUC, à sa fille.
Allons, Stella, partons pour Novare.
STELLA.
Un moment ! (Aux soldats.) Mes amis, un seul mot.
LE DUC, cherchant à l’entraîner.
Venez, venez donc !
MONTHABOR.
Laissez-la faire, mon bonhomme.
LE DUC, avec colère.
Je ne suis pas votre bonhomme !
STELLA.
I
- Pour recevoir un régiment,
- J’étais seule en ce vieux couvent
- Et fort en peine !
- Mais quand je vis ce régiment.
- De mon cœur je bannis viv’ment
- Un’crainte vaine !
- Soldats de ce brav’régiment,
- Vingtièm’demi-brigade,
- De près, de loin, dès ce moment
- Je suis votr’petit’camarade !
- Ah !
- Désormais pour le régiment
- Qui s’expose aux dangers d’la guerre,
- Chaque soir au Dieu très clément
- Je ferai bien dévotement
- Ma prière.