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- Parmi vous j’étais mal à l’aise,
- Car je sens sous ce vêtement
- Battre le cœur d’une Française !
- Voici mes vrais, mes seuls amis,
- Je m’enrôle sous leur bannière,
- C’est le drapeau de mon pays
- Et nom d’un’pipe, j’en suis fière !
- Ah !
- Je suis mam’zelle Monthabor,
- La fille du tambour-major !
MONTHABOR, enthousiasmé, l’embrassant.
- Bravo ! bravo ! ma fille,
- Je reconnais mon sang !
- Laiss’ta noble famille
- Et partons sur-le-champ !
LE SERGENT MORIN, entrant vivement et s’adressant à Robert.
Lieutenant… lieutenant ! je viens vous prévenir que nous sommes cernés.
TOUS LES TROIS.
Cernés !
MORIN.
Le colonel Badanowitz a été prévenu, et comme nous ne sommes ici qu’une poignée d’hommes, on bat en retraite.
ROBERT.
Alors, en route !
Ils remontent tous les cinq.
LE DUC, auquel un seigneur est venu parler à l’oreille.
- Non ! non !… vous ne sortirez pas !…
ROBERT.
- Et pourquoi ?
LE DUC.
- Les Français de Novare à cette heure
- Sont partis…