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Page:Dussauze - Le nid, 1897.djvu/109

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Une Journée dans le Bois

— « Oh ! non ! pas loin, Jean ! Maman a dit qu’il ne fallait pas aller loin. »

— « Maman l’a dit à Jeanne et à Pierrot, parce qu’ils ne connaissent pas le bois : moi, je le connais très bien. Viens vite. »

Ils s’arrêtent près d’un joli buisson d’aubépine tout en fleurs.

« Cachons-nous derrière ce buisson ; » dit Jean.

Ils sont cachés depuis quelque temps déjà ; mais personne n’est encore venu près du buisson.

« Nous ferons peut-être bien de nous rapprocher de l’endroit où nous avons déjeuné ; » dit Jean. « Je crois que ce petit sentier y mène tout droit. »

Mais le sentier ne mène pas du tout où Jean croyait.

Il s’aperçoit qu’ils s’éloignent de plus en plus de l’endroit où les autres sont restés.

« Je crois que je me suis trompé, » dit