tions n’étaient pas faites pour lui concilier
la faveur du puissant parti clérical. Duvernet
a d’ailleurs placé souvent ses diatribes dans
la bouche d’un personnage créé par lui et
auquel il a donné le juste nom de M. Guillaume
le Disputeur. C’est le type du contradicteur
quand même, plaidant avec conviction
la cause du mariage devant une jeune
fille qui va prendre le voile, et avec non
moins de conviction la cause du célibat
éternel devant une jeune fiancée. Les boutades
de M. Guillaume ne sont pas sans
agrément.
Un ouvrage cependant porte la signature de l’abbé Duvernet, c’est l’Histoire de la Sorbonne, dans laquelle on voit l’influence de la théologie sur l’ordre social. (Paris, Buisson, 1790, 2 vol. in-8.) Étouffé à son apparition par la coalition que l’auteur combattait, cet écrit a perdu ensuite toute son actualité ; les éditions en sont devenues fort rares.
Quant aux deux spirituelles facéties que nous réimprimons, elles furent publiées, sans nom d’auteur, sous les titres suivants :