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Page:Dyer - Pierrot chien de Belgique, trad Mathot, 1916.djvu/33

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CHIEN DE BELGIQUE
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en caressant. Parfois il voulait suivre père Jean et Grand-Père à la ferme ou à la métairie, et ceux-ci lui apprirent à obéir à l’appel, et à se coucher en attendant d’être requis. Ceci était une leçon très dure à apprendre, vous pouvez m’en croire.

Il était difficile aussi à apprendre que les souliers du dimanche n’étaient pas faits pour être rongés comme on le ferait d’un os du bouillon.

Ainsi Pierrot voyait ses jours d’enfance s’écouler heureux à la ferme-métairie de la route de Waterloo. Il y avait assez de lait écrémé et d’autres choses à manger pour lui, et après avoir triomphé d’une légère prédisposition aux coliques il commença à se développer très rapidement. Ses pattes persistaient à se maintenir en avant pendant la croissance et il était encore maladroit quand il courait vite, mais ses os devenaient durs et forts et il grandissait solide et vigoureux. Quand arriva