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SOUVENIRS
pour une jeune fille chastement élevée comme je l’étais[1].
Il me fut d’abord impossible d’y rien comprendre.
Tout au fond de la pièce, les jambes allongées, M. Gobert était assis sur une chaise posée contre la muraille, et ma mère qui portait, pour la circonstance, une délicieuse[2] robe de chambre en taffetas rose[3] glacée d’argent, ma mère, ma sainte mère… car comment dire cela[4], sans mourir de honte, ou de rire… (ma mère[5], jupes retroussées, était à califourchon sur le vertueux M. Gobert.)
- ↑ Variante, ligne 2, au lieu de l’étais ; lire : l’avais été.
- ↑ — ligne 8, au lieu de délicieuse ; lire : de délicieux bas de soie rose, et une ravissante…
- ↑ Variante, ligne 9, au lieu de rose ; lire : bleue.
- ↑ — ligne 10, après cela ; lire : mon Dieu !
- ↑ — lignes 11 et suivantes, au lieu de (ma mère, etc.) lire :
Elle était, très exactement, dans la position où, s’il faut en croire un jugement célèbre, rendu le 10 septembre 1872 par le tribunal correctionnel de la ville de Brest, se trouvait, quelques mois auparavant, dans une caisse de première classe du chemin de fer de la ligne de Bretagne, une jeune veuve appartenant à la meilleure société de cette province, conjointement avec un révérend Père de la société de Jésus *.
* L’excessive liberté dont, grâce après cent années de révolutions successives, la presse littéraire jouit aujourd’hui en France, et qui