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GLANDE MAMELLAIRE

même degré les deux mérites du savant et de l’artiste.

Cette première figure que j’examine se compose de deux plans, l’un superficiel (couche abdominale externe), et l’autre profond (couche intrà-musculaire) : elle représente un morceau coupé carrément où sont visibles en dehors les parties ci-dessus énumérées. Les glandes FF sortent de dessous les lames superficielles pour gagner la région ombilicale. Elles apparaissent sous la forme d’un champignon écrasé, ayant une tête renflée et arrondie. Un pédicule plus large en haut et plus étroit en bas arrive au méat excréteur. Notre discrétion nous a interdit d’aller vérifier si un canal existait à l’intérieur : c’est présumable. Le débouché de chaque glande arrive alors au méat, lett. E. Ce qu’on y voit, c’est uniquement une fente peu profonde : rien là ne porte à l’esprit l’idée d’un bout de sein ; mais c’est une partie non développée qui existe chez un être appelé à bien d’autres développemens. Qu’on veuille prendre la peine de consulter l’épaisseur du pourtour du parallélogramme, fig. I, et on jugera par là de celle de la peau elle-même.

Fig. II. L’on a fait une section le long du méat mamellaire et mis à nu la glande située dessous. L’on a été jusque sur la glande elle-même, c’est-à-dire que l’on a fendu les aponévroses, en dedans desquelles elle se trouvait abritée et renfermée. Ainsi sa tête renflée est là apparente avec un entourage en manière de bourse. De nombreux vaisseaux se ramifiaient à la surface, et générale-