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Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Fragments sur la structure et les usages des glandes mammaires des cétacés - 1834.djvu/94

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EXPLICATION

peau i, i, i. Les lettres j, j, désignent le panicule charnu, et, dans l’intervalle de ces deux couches, se voit l’épaisseur du lard. Les couches suivent, savoir ; en remontant de bas en haut, la peau, le lard, le muscle peaussier ou le panicule charnu, la glande b et les muscles abdominaux B, B. L’objet de la figure II est de placer sous les yeux ces circonstances ; mais on n’a pu rendre la glande apparente qu’en soulevant la masse des muscles abdominaux B, et en la renversant sur elle-même à gauche. Cela fait, la couche subjacente, G, ou la glande, se trouve visible. La dissection a été dirigée de telle manière, qu’il n’y ait que la partie médiane qui soit à nu ; les flancs sont restés couverts par les aponévroses des muscles de l’abdomen ; mais un éclairci ménagé laisse découvrir toute l’ampleur de la glande : voyez g. La glande se continue dans le long canal R, qui, dans les vierges, n’a que l’apparence indiquée dans la figure, mais qui prend chez les adultes, et surtout chez les nourrices, une ampleur considérable : c’est pour cela que nous l’avons nommé le réservoir. Ce canal aboutit, en traversant la peau, dans le sillon mamellaire, et tout au fond du sillon est le bout urétral u. L’on a tiré avec des nérines et avec violence ce sillon mamellaire, ce qui a fait passer l’espace mamellaire à la configuration d’un lozange, et a permis par suite d’apercevoir le fond de la cavité et le petit organe u.

Fig. III. Les deux figures précédentes ont été réduites de moitié ; cette troisième est de grandeur naturelle. Les mêmes lettres s’appliquent aux su-