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ORGANISATION DES POISSONS.

chent le plus. S’il n’est alors d’autres antécédens à leur sujet, la science seule est en défaut ; rien n’établit donc encore que, dans la question qui a été agitée, l’avenir de la théorie des analogues soit, en ce qui touche les mollusques, pour le moins du monde compromis.

Que d’espoir, au contraire, pour que, dans la suite, les vraies affinités des mollusques soient enfin exposées et expliquées. Il n’est besoin pour cela que de poursuivre, par une autre marche et dans une mesure convenable, des recherches selon l’esprit de notre nouvelle méthode pour la détermination des organes : surtout qu’on ne demande aux faits que leur partie possible et seulement relative au degré d’organisation où ils sont observés. Car c’est d’animaux descendus de plusieurs degrés dans l’échelle zoologique qu’il s’agit, et par conséquent cela équivaut à considérer des êtres qui appartiennent à l’un des âges des développemens variables de l’organisation. Et, en effet, il est juste de considérer les mollusques comme réalisant à toujours l’un des degrés inférieurs de l’ordre progressif des développemens organiques, à les voir comme arrêtés à ce point, et pour cet effet, comme n’ayant point encoure fourni une telle sorte d’organe, ou si celui-ci commence à poindre, comme ne l’ayant point encore produit au grand complet.