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Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu/151

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SECONDE ARGUMENTATION.

clarté ; mais ils ont surtout celui de la vérité ; c’est sur eux que reposent, quoi qu’on en dise, la zoologie et l’anatomie comparée. C’est d’après eux qu’a été formé ce grand édifice que l’on nomme le système du règne animal.

« Et toutes les fois que l’on voudra pousser les généralités plus loin, de quelque nom qu’on les décore, de quelque rhétorique qu’on les soutienne, les personnes seules qui ne connaissent point les faits pourront les adopter momentanément sur parole, mais pour voir dissiper leur illusion, dès qu’elles s’occuperont d’en rechercher les preuves.

« Dans mes Mémoires suivans j’en donnerai la démonstration, par rapport à chaque ordre d’organe en particulier.

« Aujourd’hui, comme je l’ai dit, je m’en tiens à l’os hyoïde.

« Pour établir, à son égard, les prétendus nouveaux principes, il faudrait que l’on pût soutenir que les os hyoïdes sont composés des mêmes pièces, qu’ils sont dans les mêmes connexions, qu’ils existent dans tous les animaux. »

L’Académie va juger si de pareilles assertions supporteraient le moindre examen.

M. Cuvier divisera son travail en deux parties : l’os hyoïde dans les animaux qui respirent l’air en nature, l’os hyoïde dans les animaux qui respirent par l’intermé-

    vue que personne ne conteste. Que font ces faits dans la présente argumentation ? ils lui sont étrangers. Faisons qu’ils ne soient point un voile qui s’oppose à ce qu’on puisse apercevoir la faiblesse des reproches qu’on nous adresse.