Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
46
ORGANISATION DES MOLLUSQUES.

néfice de leur plus grand volume, de plus nombreuses, et de plus importantes fonctions.

Un point sur lequel nos auteurs se sont sagement fixés, c’est d’avoir préféré à la considération des formes, fugitives d’un animal à l’autre, et mauvaises conseillères pour des comparaisons philosophiques, les indications du principe des connexions ; et, en effet, c’est dans l’esprit de cette philosophie que MM. Laurencet et Meyranx ont donné une grande attention à la situation du diaphragme. Ils nomment ainsi une lame musculaire étendue, quadrangulaire, placée parallèlement au manteau, attachée sur les flancs ; laquelle occupe la région centrale des viscères. Suivant ces auteurs, les viscères contournent le bord postérieur du diaphragme, et sont ainsi répandus sur les deux surfaces, qu’ils nomment, en raison de cette circonstance, l’une, face gastrique, et l’autre, face branchiale. Ils ont ajouté : « les piliers de ce muscle central sont promptement reconnus, longeant l’œsophage, peut-être même les muscles psoas, qui seraient retrouvés dans deux forts cordons musculeux, au fond du grand sac, où ils occupent une position latérale et postérieure. »

C’était déjà une chose bien utile que cette étude du diaphragme, mais on pouvait et sans doute on devait faire davantage ; car ce muscle, s’il était, comme détermination, véritablement acquis avec exactitude, il fallait que seul d’abord il devînt un