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Page:Ebel - Les femmes compositeurs de musique, 1910.djvu/24

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LES FEMMES COMPOSITEURS
talent pour la musique. A écrit la cantate « Der Tod Jesu. » Parmi ses œuvres, Kahnt (Leipzig) a publié dans sa collection d’orgue « la Cécilia, » trio pour orgue. Elle a fait don au Joachimthal Gymnasium, de Berlin, de sa riche collection de musique et de manuscrits. Son professeur fut l’éminent harmoniste Kirnberger.
Andersen-Boker (Orléana). – Née à New-York, 1831. Reçut une éducation musicale accomplie du professeur H. Timm. A arrangé dans un excellent style pour deux pianos à huit mains la « Première Symphonie » de Mendelssohn la « Double Symphonie » de Spohr et la « Symphonie historique » du même auteur. Ces arrangements ont reçu l’éloge de Spohr.
Andrée (Elfrida). Compositeur suédois de talent. Née à Wisby, 1841. Organiste de la cathédrale de Gothenbourg. A écrit la cantate « Snofried » pour soli, chœur et orchestre ; un quintette pour piano, deux violons, viole et violoncelle et diverses autres compositions pour orchestre, orgue, voix, etc., qui toutes affirment son talent. Une symphonie pour orgue a été publiée dans la Collection Cécilienne d’Augener et Cie, livre 43. Elle a remporté le premier prix sur 77 concurrents à un Concours International de musique qui eut lieu à Bruxelles. Elle a aussi obtenu des distinctions pour : Un quintette pour instruments à cordes et une composition pour orgue et musique militaire.
Andrews (Mrs John Holman, née Jenny Constant). – Compositeur anglais. Née en 1817 ; morte à Londres, 29 avril 1878. A publié un recueil « Exercice à deux parties vocales » et un grand nombre de chants parmi lesquels on peut citer : A legend of the Avon, Adieu, etc., ainsi que diverses compositions pour piano (Nocturne, etc.).