Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/110

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Mistriss Freke me dit qu’il était tout simple que lady Lawless pleurât son fils, quoiqu’il fût un être très-inutile à la société, mais qu’il ne fallait pas partager tous ses regrets, et qu’il fallait voir les choses d’un œil philosophique, du moins le plus qu’on le pouvait. J’en détestai plus lord Delacour, dont l’orgueil était enflé par le succès de ses armes. Je me liguai contre lui avec toute ma société ; il tâcha de se défendre en s’unissant à celle de mistriss Luttridge. — Vous saurez, ma chère, que mistriss Luttridge est une grande joueuse, et en même temps une grande intrigante ; elle parle d’un ton assuré, et elle est liée je ne sais de quelle manière, par ses parens et par ses menées, avec les membres du parlement qui ont le plus d’influence. Monsieur Luttridge a une terre assez considérable près de celle de lord Delacour. — lorsque le temps des élections arriva, mistriss Luttridge jeta feu et