Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/144

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mylady et miss Portman ne doivent pas former un vœu que je ne me fasse toujours un devoir de remplir. Puisse cette bagatelle, ajouta-t-il en lui baisant la main, ratifier mon traité de paix !

Quelle audace ! — mais ne voyez-vous pas tout le monde entrer ? s’écria lady Delacour en retirant doucement sa main. Cette feinte colère prouvait bien qu’elle n’était point fâchée que Clarence Hervey parût en public un de ses adorateurs. Elle venait d’éclaircir adroitement ses doutes sur les vrais sentimens d’Hervey pour Bélinde : elle était certaine qu’il ne pensait pas, pour le moment, à s’unir à miss Portman ; mais elle voyait bien aussi que, s’il fallait qu’il se mariât, ce serait avec Bélinde. — Comme tout cela ne dérangeait point ses projets, lady Delacour était contente.