Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/149

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vey a montré pour les nièces de mistriss Stanhope, je veuille m’abaisser jusqu’à desirer de fixer son attention sur moi. — Il n’y a point d’esprit, point d’éloquence qui puisse changer mon opinion sur ce sujet. —

Mais, interrompit lady Delacour, si vous vouliez vous servir de vos yeux, vous verriez bientôt que Clarence est amoureux de vous : tandis que vous craignez son mépris, il craint cent fois plus votre froideur ; vous me permettrez de vous railler tous les deux, tant que vous aurez l’un et l’autre ces craintes puériles et sans aucun fondement.

Bélinde sourit.

Eh bien ! souriez une fois comme cela pour Clarence Hervey, et nous sommes tous contens ! dit lady Delacour.

Oh ! mylady, pourquoi voulez-vous employer votre éloquence à me persuader de plaire à un jeune homme dont