Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/154

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Nous verrons suffisamment par la réponse de mistriss Stanhope ce que contenait encore la lettre de miss Portman.

Mistriss Stanhope à miss Portman.

Je ne puis m’empêcher d’être très-étonnée, Bélinde, de votre extraordinaire conduite, et plus encore de votre singulière lettre. — Je vous avoue que je ne conçois pas ce que vous entendez par principes et délicatesse, quand je vois que vous oubliez, non seulement le respect qui est dû aux avis et aux opinions de votre tante, à qui vous devez tout, mais que vous prodiguez son argent, sans le moindre scrupule. — Je vous ai envoyé deux cents guinées, et je desirais que vous allassiez à la cour ; au lieu de cela, vous prêtez mes deux cents guinées à lady Delacour, et vous me mandez que vous ne croyez pas pouvoir, sans indiscrétion, me commu-