Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/207

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

à la folie, et c’est, je crois, pour me surpasser en quelque chose. Il faudra bien que je l’égale un jour ; mais, en attendant, elle me sauve beaucoup d’embarras. Ainsi va le monde, Clarence ; mais qu’avez-vous donc ? Votre air sérieux m’épouvante.

De grace, mylady, reprit Clarence en sortant de sa rêverie, dites-moi quand vous irez à Harrow-Gate ?

Vous changez rapidement de conversation ! Je n’ai pas encore arrêté le moment de notre départ ; mais, dans tous les cas, j’espère que vous voudrez bien y venir avec nous.

Clarence la remercia, et prit congé d’elle.

Eh bien, ma chère, dit lady Delacour, vous ne quittez pas la lettre d’Hélène ?

J’imagine que mylady ne l’a pas finie, répondit Bélinde.

Non : je crains d’y trouver une foule