Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/222

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Bélinde fut quelques minutes avant de pouvoir obtenir de Mariette une parole intelligible.

Enfin, Mariette lui que lady Delacour ayant rencontré mistriss Luttridge, elle avait ordonné à son cocher de ne point lui céder le pas ; que mistriss Luttridge avait voulu s’opposer à son passage ; que les jeunes chevaux s’étaient emportés ; que les deux voitures s’étaient accrochées ; que celle de lady Delacour avait été renversée ; que M. Hervey était venu à son secours ; et qu’il la ramenait dans sa voiture.

Mais lady Delacour est-elle blessée ? demanda Bélinde.

Elle doit l’être, répondit Mariette en montrant son sein. Les domestiques assurent qu’elle n’a pas jeté un seul cri ; mais je connais son courage. — Dieu sait comme je l’avais priée de ne point se servir de ces maudits chevaux !

Ciel ! la voici, s’écria Bélinde en en-