Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/246

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Je ne sais comment elle les a eus, ni comment elle les a payés, ajouta-t-il ; car je ne veux point me mêler de ses affaires, je l’ai bien résolu.

Lord Delacour termina sa visite à Bélinde, en lui disant que le séjour de sa maison ne pouvait plus lui convenir, que l’emploi de garde malade n’était pas fait pour une aussi jeune et aussi belle personne ; mais que la bonté rare avec laquelle elle s’en acquittait prouvait l’excellence de son cœur.

La manière dont il parla à Bélinde la convainquit que, malgré sa brusquerie, il aimait sa femme ; mais que la crainte seule d’être ou de paraître gouverné par elle l’empêchait de lui témoigner ses sentimens.

Elle lui trouva plus de bon sens, et crut son caractère plus aimable qu’elle ne s’y attendait, d’après ce que lui en avait dit lady Delacour.

Les réflexions de Bélinde sur le mal-