Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/251

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n’aurait eu ma confiance ; il conseille la solitude, et pour moi tout est préférable au silence de la retraite. De grace, continua-t-elle en s’adressant à Mariette qui entrait doucement, ne marchez plus sur la pointe du pied ; chacun ici se glisse autour de moi, et je me crois déjà au milieu des ombres. J’aimerais mieux être étourdie par le grand bruit, que d’entendre Mariette ouvrir doucement ce boudoir.

Mariette remarqua que mylady était la seule malade qui trouvât mauvais qu’on ne lui fît pas de bruit.

Le seul bruit qui m’incommode, Mariette, est celui que fait votre odieux perroquet.

Mariette aimait cet oiseau comme s’il eût été son enfant.

— Ô Dieu ! s’écria-t-elle, mon pauvre perroquet ! Ô Dieu ! je ne m’attendais pas à cela ; je ne le mérite pas : je suis sûre de n’avoir rien fait pour m’attirer