Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/275

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Sa visite ne fut pas longue, car il se rappela que le vin de Bourgogne l’attendait ; mais elle n’en fut que plus agréable à lady Delacour, qui en parla avec éloge à Bélinde.

Voici vos deux cents guinées, lui dit-elle, recevez tous mes remerciemens pour le service que vous m’avez rendu, et la grace que vous y avez mise. Mylord se rend trop de justice à lui-même, pour prétendre à plus de délicatesse qu’il n’en possède ; aussi m’a-t-il dit qu’il avait pris ce matin des leçons de miss Portmann. Il a réellement bien profité ; je pense qu’avec le temps on pourrait en faire quelque chose ; mais, jamais un homme aimable, jamais un homme de génie, jamais un Clarence Hervey, ne vous y attendez pas. —

À propos ! qu’est-ce qui fait que depuis plusieurs jours nous l’avons si peu vu ; il a sûrement quelque occupation qui lui plaît davantage. — Ce ne peut