Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/295

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moi, en conscience, si elle est digne de mon empressement.

Oh ! très-digne ! s’écrièrent Bélinde et Clarence vivement.

Vous êtes tous les deux terriblement intéressés dans cette affaire ! il faut que ce soit quelque sœur, nièce ou cousine de lady Anne Percival, ou… Mais Bélinde me regarde comme si je me trompais ; c’est peut-être lady Anne elle-même ? Eh bien, faites de moi tout ce que vous voudrez, ma chère Bélinde ; dirigez ma conduite, je veux suivre en tout votre goût ; mais, en vérité, je suis bien peu disposée à faire des visites.

Vous n’aurez pas cet ennui, répondit Bélinde ; je vous amènerai l’inconnue, si vous me permettez de la prier d’assister à l’assemblée de ce soir.

Très-volontiers ; c’est quelque charmante personne de la connaissance de Clarence. — Où l’avez-vous donc rencontrée ce matin ? Vous avez conspiré